Un réflexe archaïque est un mouvement automatique involontaire, caractéristique des nouveau-nés en réponse à certains stimuli.

Leurs intensités varient d’un enfant à l’autre et d’une situation à l’autre. Ils témoignent du bon développement du système nerveux et d’un tonus musculaire satisfaisant.

Ils obéissent à un schéma d’intégration séquentiel. Les différentes phases de leur évolution permettent la maturation du système nerveux par une organisation neuronale plus sophistiquée. L’enfant possède alors les fondations nécessaires à son plein épanouissement. La persistance des réflexes au-delà d’un certain âge peut être le signe d’un trouble du développement.

Réflexes archaïques et réflexes de vie

On distingue ainsi les réflexes archaïques, qui nous aident à évoluer et à construire nos apprentissages (disons qu’ils apparaissent pour un apprentissage ou un évènement bien précis) et puis les réflexes dit « de vie » qui eux ne s’inhibent jamais, heureusement ! le réflexe de déglutition, de respiration, d’enracinement…, par exemple.

Ça c’est quand aucun grain de sable ne vient gripper la machine ! c’est donc à partir de là que le praticien réflexe intervient.

Parfois, un ou plusieurs reflexes restent actifs, c’est-à-dire qu’ils ne s’inhibent pas et restent présent au lieu de s’intégrer, pouvant causer des troubles divers et variés, comme un parasitage. On va mesurer cette non-intégration sous forme de pourcentage en fonction du degré de maturation des réflexes. On fera un bilan, suivi de visites de contrôle et de séances d’intégration en cabinet. Le suivi portera sur la vérification du pourcentage de maturation desdits réflexes.